"Mes trois clients Choguel Maïga, Kaou Djim et l'imam (Oumarou) Diarra viennent d'être libérés. D'autres ont été libérés hier soir déjà, de manière désordonnée", a dit à l'AFP un de leurs avocats, Me Alifa Habib Koné. Ils avaient été arrêtés alors que la capitale Bamako connaissait ses plus graves troubles depuis des années.
"Nous avons appris que ceux qui étaient au commissariat du troisième arrondissement ont aussi été libérés. Tous sont libres", a ajouté l'avocat.
Un autre avocat, Abdrahamane Ben Mamata Touré, ainsi que Boulan Barro, un responsable du mouvement dit du 5-Juin qui porte la contestation, ont également fait état de leur libération auprès de l'AFP.
En tout, une vingtaine d'opposants et de leaders de ce mouvement avaient été arrêtés depuis vendredi, avait indiqué dimanche Me Koné.
Les représentants de l'Union africaine, de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), de l'ONU et de l'UE au Mali avaient réclamé leur libération dans un communiqué commun. Ils la disaient nécessaire au dialogue entre le pouvoir et la contestation après trois jours de violences qui ont fait au moins 11 morts et des dizaines de blessés.