Pour la première fois, des astronomes affirment avoir détecté de la vapeur d'eau autour d’un astéroïde. Il s’agit de Cérès, le plus grand et le plus massif objet de la ceinture d'astéroïdes située entre les orbites des planètes Mars et Jupiter. D’un diamètre d'environ 950 kilomètres, Cérès possède une forme sphérique, et il est si gros qu’il a été classé parmi les planètes naines, au même titre que Pluton.
Grâce au télescope spatial Herschel de l'Agence spatiale européenne (ESA), des chercheurs du CNRS et de l'Observatoire de Paris ont découvert des émissions de vapeur d'eau sous forme gazeuse autour de Cérès, explique Dominique Bockelée-Morvan, directrice de recherche au CNRS et astrophysicienne à l'Observatoire de Paris.
« Cette découverte met fin à une controverse scientifique qui durait depuis la fin des années 1970 » souligne le CNRS dans un communiqué. « Une signature dans le proche infrarouge dans le spectre de Cérès était vue par certains chercheurs comme la trace de la présence de glace à sa surface, mais d'autres chercheurs l'attribuaient tout simplement à certains minéraux de l'astéroïde », ajoute le document.
Si l’émission de vapeur d’eau de Cérès est prouvée, il reste encore beaucoup de détails à élucider, selon Mme Bockelée-Morvan. La sonde Dawn de l’agence spatiale américaine (NASA ) a été lancée en 2007 et fait route vers Cérès, a-t-elle dit. On attend de Dawn qu’elle répercute des images et spectres à haute résolution de la surface de Cérès, ce qui permettra de mieux comprendre l'origine de l’eau sur l’astéroïde, a conclu l’astrophysicienne.
Grâce au télescope spatial Herschel de l'Agence spatiale européenne (ESA), des chercheurs du CNRS et de l'Observatoire de Paris ont découvert des émissions de vapeur d'eau sous forme gazeuse autour de Cérès, explique Dominique Bockelée-Morvan, directrice de recherche au CNRS et astrophysicienne à l'Observatoire de Paris.
« Cette découverte met fin à une controverse scientifique qui durait depuis la fin des années 1970 » souligne le CNRS dans un communiqué. « Une signature dans le proche infrarouge dans le spectre de Cérès était vue par certains chercheurs comme la trace de la présence de glace à sa surface, mais d'autres chercheurs l'attribuaient tout simplement à certains minéraux de l'astéroïde », ajoute le document.
Si l’émission de vapeur d’eau de Cérès est prouvée, il reste encore beaucoup de détails à élucider, selon Mme Bockelée-Morvan. La sonde Dawn de l’agence spatiale américaine (NASA ) a été lancée en 2007 et fait route vers Cérès, a-t-elle dit. On attend de Dawn qu’elle répercute des images et spectres à haute résolution de la surface de Cérès, ce qui permettra de mieux comprendre l'origine de l’eau sur l’astéroïde, a conclu l’astrophysicienne.