Le Conseil de supervision de la préparation globale (GPMB), un organe indépendant lancé en 2018 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Banque mondiale, a salué dans un communiqué "la rapidité de la réponse" apportée jusqu'à présent par les pays et l'OMS.
Il relève également la "transparence de la Chine en matière de partage des informations", dont la séquence du génome du virus, et la "forte collaboration entre la Chine et les pays touchés" par l'épidémie de pneumonie virale.
Cet organisme se dit "toutefois préoccupé par le fait que de nombreux pays ne sont toujours pas préparés" à faire face à la menace.
Il "invite instamment les dirigeants de tous les pays à prendre des mesures immédiates pour s'assurer qu'ils disposent des capacités nécessaires".
"Tous les pays et gouvernements locaux, y compris ceux qui n'ont pas été touchés, doivent d'urgence consacrer des ressources au renforcement de leurs capacités essentielles de préparation", a-t-il souligné, ajoutant qu'ils doivent être en mesure de "prévenir, détecter, informer et répondre à l'épidémie".
Cet avertissement intervient alors que l'OMS est réunie jeudi en urgence, pour la deuxième fois en une semaine, pour décider si l'épidémie constitue une "urgence de santé publique de portée internationale".
Le bilan de cette épidémie s'est alourdi à 170 morts jeudi en Chine. Le nombre de patients contaminés par ce virus de la famille du Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère) a grimpé à environ 7.700 en Chine continentale (hors Hong Kong), dépassant désormais largement celui (5.327) de personnes infectées par le Sras en 2002-2003.