Une équipe de médecins américains a fait état d'une percée majeure dans la médecine régénérative : ils ont fait repousser des muscles de patients ayant subi de graves traumatismes. Jusqu'à présent, il y avait peu d'options pour traiter des personnes souffrant d'importantes blessures entraînant une perte de masse musculaire importante.
Les détails de l'étude – financée par le Pentagone et menée à l'université de Pittsburgh, en Pennsylvanie - ont été publiés dans la revue « Science Translational Medicine ».
L'expérience a été menée sur cinq hommes, dont des soldats américains blessés, qui avaient perdu une grande quantité de muscle à la jambe, du fait de blessures graves.
Les muscles ne repoussent pas naturellement, en cas de blessure grave. Il en résulte un tissu cicatriciel dur, qui peut priver les victimes de l’usage de leurs membres.
Les chercheurs ont utilisé de fines membranes de vessies de porc, dépouillées de leurs cellules, comme une sorte d'échafaudage biologique pour faire repousser les muscles des patients. Cette matrice extracellulaire a envoyé aux cellules souches un signal chimique qui les a attirées vers la plaie. Elles ont ensuite formé de nouveaux tissus musculaires.
Trois des cinq patients ont pu récupérer une masse musculaire suffisante pour que les scientifiques qualifient l'expérience de succès, vu qu'ils peuvent maintenant sauter et s'accroupir sur leurs jambes blessées. Un soulagement pour les chercheurs, car jusqu'ici, l'implantation directe de cellules souches dans des blessures similaires n’avait donné aucun résultat satisfaisant.
Les détails de l'étude – financée par le Pentagone et menée à l'université de Pittsburgh, en Pennsylvanie - ont été publiés dans la revue « Science Translational Medicine ».
L'expérience a été menée sur cinq hommes, dont des soldats américains blessés, qui avaient perdu une grande quantité de muscle à la jambe, du fait de blessures graves.
Les muscles ne repoussent pas naturellement, en cas de blessure grave. Il en résulte un tissu cicatriciel dur, qui peut priver les victimes de l’usage de leurs membres.
Les chercheurs ont utilisé de fines membranes de vessies de porc, dépouillées de leurs cellules, comme une sorte d'échafaudage biologique pour faire repousser les muscles des patients. Cette matrice extracellulaire a envoyé aux cellules souches un signal chimique qui les a attirées vers la plaie. Elles ont ensuite formé de nouveaux tissus musculaires.
Trois des cinq patients ont pu récupérer une masse musculaire suffisante pour que les scientifiques qualifient l'expérience de succès, vu qu'ils peuvent maintenant sauter et s'accroupir sur leurs jambes blessées. Un soulagement pour les chercheurs, car jusqu'ici, l'implantation directe de cellules souches dans des blessures similaires n’avait donné aucun résultat satisfaisant.