On ne connait aucun traitement pour le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV), et il n’existe aucun vaccin contre la maladie. Si elle ne semble pas particulièrement contagieuse, son taux de mortalité est d’au moins 25 %. D’où l’urgence de trouver un remède, et les chercheurs fouillent dans leurs éprouvettes, littéralement .
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Le virus MERS-CoV est membre de la famille des coronavirus, qui comprend les germes qui causent le rhume, ainsi que le syndrome respiratoire aigu sévère, ou SRAS. Cette maladie, qui était apparue en Chine en 2003, a infecté près de 8.000 personnes dans 29 pays, faisant environ 800 morts avant d’être jugulée.
Le MERS « est un virus beaucoup plus mortel. A l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement, aucun vaccin » explique le virologue Matt Frieman de l’Université du Maryland, ici aux Etats-Unis.
Le virus MERS-CoV a fait surface en Arabie Saoudite, avant de se propager dans le reste du Moyen-Orient ainsi qu’en Malaisie, Egypte, aux Philippines et en Indonésie. Les malades souffrent de la fièvre et de la toux, ces symptômes pouvant dégénérer en pneumonie et insuffisance rénale.
M. Frieman et ses collègues redoublent d’efforts pour trouver un remède, mais le processus pourrait être long et onéreux. Même s’ils parviennent à mettre quelque chose au point, encore faudra-t-il obtenir l’aval de l’agence chargée de la gestion des aliments et médicaments, la FDA ( U.S. Food and Drug Administration).
Des centaines de millions de dollars sont en jeu, et c’est pourquoi les chercheurs ont opté pour une autre approche. Ils fouillent depuis des mois les stocks de médicaments déjà sur leurs étagères, pour tenter d’identifier, presque par accident, quelque chose, quelque part, qui semblerait avoir une certaine efficacité face au MERS.
Des robots, mis au point ces dernières années, accélèrent les recherches. Ils peuvent analyser automatiquement plusieurs médicaments à la fois.
Résultat, selon M. Frieman: les chercheurs ont déjà identifié une vingtaine de médicaments qui semblent prometteur pour combattre à la fois le MERS et le SARS. Certains ont beaucoup surpris les scientifiques.
« Il faut dire », explique M. Frieman, « que la plupart n’ont jamais servi contre des virus. Certains servent à soigner des cancers ». D’autres ont été mis au point pour combattre des troubles neurologiques, ou autres maladies.
Du coup, les chercheurs ont du mal à comprendre comment et pourquoi ils semblent prometteurs contre le MERS. Il se pourrait que cela soit dû au fait que les médicaments en question ciblent la réplication du virus.
Encore faudra-t-il les mettre à l’essai sur des animaux, avant qu’on procède à des essais sur les humains. Mais comme ces médicaments ont déjà reçu l’aval de la FDA, le processus devrait être nettement plus facile et rapide, souligne Erik Stemmy, expert aux Instituts nationaux de la santé (NIH).
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Le virus MERS-CoV est membre de la famille des coronavirus, qui comprend les germes qui causent le rhume, ainsi que le syndrome respiratoire aigu sévère, ou SRAS. Cette maladie, qui était apparue en Chine en 2003, a infecté près de 8.000 personnes dans 29 pays, faisant environ 800 morts avant d’être jugulée.
Le MERS « est un virus beaucoup plus mortel. A l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement, aucun vaccin » explique le virologue Matt Frieman de l’Université du Maryland, ici aux Etats-Unis.
Le virus MERS-CoV a fait surface en Arabie Saoudite, avant de se propager dans le reste du Moyen-Orient ainsi qu’en Malaisie, Egypte, aux Philippines et en Indonésie. Les malades souffrent de la fièvre et de la toux, ces symptômes pouvant dégénérer en pneumonie et insuffisance rénale.
M. Frieman et ses collègues redoublent d’efforts pour trouver un remède, mais le processus pourrait être long et onéreux. Même s’ils parviennent à mettre quelque chose au point, encore faudra-t-il obtenir l’aval de l’agence chargée de la gestion des aliments et médicaments, la FDA ( U.S. Food and Drug Administration).
Des centaines de millions de dollars sont en jeu, et c’est pourquoi les chercheurs ont opté pour une autre approche. Ils fouillent depuis des mois les stocks de médicaments déjà sur leurs étagères, pour tenter d’identifier, presque par accident, quelque chose, quelque part, qui semblerait avoir une certaine efficacité face au MERS.
Des robots, mis au point ces dernières années, accélèrent les recherches. Ils peuvent analyser automatiquement plusieurs médicaments à la fois.
Résultat, selon M. Frieman: les chercheurs ont déjà identifié une vingtaine de médicaments qui semblent prometteur pour combattre à la fois le MERS et le SARS. Certains ont beaucoup surpris les scientifiques.
« Il faut dire », explique M. Frieman, « que la plupart n’ont jamais servi contre des virus. Certains servent à soigner des cancers ». D’autres ont été mis au point pour combattre des troubles neurologiques, ou autres maladies.
Du coup, les chercheurs ont du mal à comprendre comment et pourquoi ils semblent prometteurs contre le MERS. Il se pourrait que cela soit dû au fait que les médicaments en question ciblent la réplication du virus.
Encore faudra-t-il les mettre à l’essai sur des animaux, avant qu’on procède à des essais sur les humains. Mais comme ces médicaments ont déjà reçu l’aval de la FDA, le processus devrait être nettement plus facile et rapide, souligne Erik Stemmy, expert aux Instituts nationaux de la santé (NIH).