"C'est vrai que nous avions annoncé la date du 31 décembre 2017 pour la fin du processus. Mais nous continuons à les encourager à saisir cette opportunité", a déclaré à la télévision le gouverneur de Diffa, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano.
Mi-octobre, le gouverneur avait averti que les combattants de Boko Haram avaient jusqu'au 31 décembre 2017 pour se repentir, et que cette "main tendue" aux insurgés "n'était pas étalée indéfiniment dans le temps".
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Mais ce délai de "repentance" vient d'être repoussé "à la demande de leaders d'opinion", notamment des chefs religieux et des chefs traditionnels de Diffa, a expliqué M. Laoualy Dan Dano.
Le mouvement de reddition a débuté fin décembre 2016 avec un groupe d'une trentaine de combattants nigériens.
Le gouverneur a "salué" le nombre "croissant" de repentis, qui est passé de 166 à 177 depuis mi-octobre dernier.
En janvier 2015, un responsable municipal de Diffa, avait signalé des "départs de nombreux jeunes" qui étaient "de plus en plus attirés par les offres de Boko Haram qui leur propose jusqu'à 300.000 francs CFA par mois (environ 500 euros par mois)".
Le groupe islamiste, qui ne dispose pas de base au Niger, a mené ses premières attaques dans ce pays le 6 février 2015.
Niamey assure que Boko Haram "a été fortement affaibli" par les "actions" de la force régionale créée en 2015 par les pays riverains du lac Tchad: Niger, Nigeria, Tchad et Cameroun.
La région de Diffa abrite plus de 300.000 réfugiés et déplacés, dont des milliers vivent aux dépens d'une population locale déjà très pauvre, selon l'ONU qui demande à la communauté internationale d'accroître son soutien financier.
Avec AFP