"Nous pouvons dire que des centaines de membres de l'ethnie oromo ont été tués (...) et il y a eu aussi des morts côté somali. Nous ne savons pas exactement combien sont morts, cela fait l'objet d'une enquête", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Negeri Lencho.
Ces combats ont opposé des membres des ethnies oromo et somali le long de la longue frontière entre leurs régions respectives. Le président de la région oromo, Lemma Megersa, avait assuré mi-septembre qu'ils avaient donné lieu à des "tueries brutales" et poussé 50.000 personnes à fuir la zone.
M. Lencho a précisé lundi qu'une cellule d'urgence avait été mise sur pied pour répondre aux besoins des déplacés et que des efforts de médiation avaient été entrepris par le gouvernement avec les autorités locales.
Le porte-parole a ajouté que des unités de la police et de l'armée fédérales avaient été déployées et avaient restauré l'ordre.
Oromo (sud et ouest) et Somali (sud-est) se disputent depuis des années le contrôle de certaines zones arables situées le long de leur frontière commune.
Avec AFP