Pour la première fois, des chercheurs évoquent une possible défense contre le virus Ebola.
On ne dispose à ce jour d’aucun médicament ni vaccin contre la fièvre hémorragique à virus Ebola, qui provoque de graves flambées épidémiques chez l’homme. Ces flambées, rappelle l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ont un taux de létalité pouvant atteindre 90%.
La maladie frappe surtout en Afrique centrale et Afrique de l’Ouest, à proximité des forêts tropicales. Le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine. Mais des chercheurs américains ont découvert que deux médicaments modulateurs d’hormones sexuelles s’avèrent capables de bloquer l’infection.
Certes, il faut encore déterminer les mécanismes d’action de ces composés, mais selon Lisa Johansen, directrice de la recherche à Zalicus, société de biotechnologie installée à Cambridge, dans l’Etat du Massachusetts, ces nouveaux travaux s’avèrent prometteurs.
Mme Johansen et des chercheurs de l’Institut de recherche médicale de l’armée des Etats-Unis sur les maladies infectieuses, dans le Maryland, et de l’Université de Virginie à Charlottesville, ont étudié l’impact de plus de 2.000 composés sur des cultures de cellules infectées par le virus. Il faut dire que les instances internationales s’inquiètent non seulement de la létalité de la maladie en Afrique subsaharienne, mais de la possibilité qu’à terme, le virus Ebola ne serve d’arme biologique à des terroristes.
Plusieurs médicaments régulateurs du taux d’œstrogènes se sont révélés efficaces, dont le clomifène ou Clomid, qui est prescrit pour lutter contre l’infertilité féminine, et le torémifène, utilisé dans le traitement du cancer du sein.
« Je pense que c'est une des choses qui est passionnante ... Quand nous avons regardé nos inhibiteurs, nous avons constaté que beaucoup d'entre eux sont des inhibiteurs d'entrée » explique Mme Johansen.
Les médicaments ont bloqué l'entrée du virus Ebola dans les cellules en cultures de laboratoire, puis chez la souris. Des animaux se sont vus administrer du Clomid ou du torémifène. Sur les dix souris traitées avec du Clomid, neuf ont survécu. Pour le torémifène, cinq sont mortes au bout de dix jours, et cinq ont survécu.
Selon la directrice de la recherche à Zalicus, c’est la structure chimique des composés et d'un certain nombre d'autres médicaments, qui a bloqué le virus Ebola, ce qui a surpris les chercheurs. Les composés ont provoqué l’emprisonnement du virus Ebola dans des vésicules cellulaires, ce qui l’empêche d’agir.
« Je pense qu'ils pourraient être utilisés à la fois par une population civile où des foyers se déclare que, potentiellement, par l'armée si les militaires se trouvaient dans une zone où il y avait une épidémie et seraient chargés d'intercéder, ou si quelqu'un s’en servait pour mener une guerre biologique » explique Mme Johansen.
Ces résultats très encourageants ont été publiés récemment dans la revue Science Translational Medicine. Néanmoins, d’autres travaux seront nécessaires pour essayer ces composés chez l’être humain, et déterminer leurs mécanismes d’action.
On ne dispose à ce jour d’aucun médicament ni vaccin contre la fièvre hémorragique à virus Ebola, qui provoque de graves flambées épidémiques chez l’homme. Ces flambées, rappelle l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ont un taux de létalité pouvant atteindre 90%.
La maladie frappe surtout en Afrique centrale et Afrique de l’Ouest, à proximité des forêts tropicales. Le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine. Mais des chercheurs américains ont découvert que deux médicaments modulateurs d’hormones sexuelles s’avèrent capables de bloquer l’infection.
Certes, il faut encore déterminer les mécanismes d’action de ces composés, mais selon Lisa Johansen, directrice de la recherche à Zalicus, société de biotechnologie installée à Cambridge, dans l’Etat du Massachusetts, ces nouveaux travaux s’avèrent prometteurs.
Mme Johansen et des chercheurs de l’Institut de recherche médicale de l’armée des Etats-Unis sur les maladies infectieuses, dans le Maryland, et de l’Université de Virginie à Charlottesville, ont étudié l’impact de plus de 2.000 composés sur des cultures de cellules infectées par le virus. Il faut dire que les instances internationales s’inquiètent non seulement de la létalité de la maladie en Afrique subsaharienne, mais de la possibilité qu’à terme, le virus Ebola ne serve d’arme biologique à des terroristes.
Plusieurs médicaments régulateurs du taux d’œstrogènes se sont révélés efficaces, dont le clomifène ou Clomid, qui est prescrit pour lutter contre l’infertilité féminine, et le torémifène, utilisé dans le traitement du cancer du sein.
« Je pense que c'est une des choses qui est passionnante ... Quand nous avons regardé nos inhibiteurs, nous avons constaté que beaucoup d'entre eux sont des inhibiteurs d'entrée » explique Mme Johansen.
Les médicaments ont bloqué l'entrée du virus Ebola dans les cellules en cultures de laboratoire, puis chez la souris. Des animaux se sont vus administrer du Clomid ou du torémifène. Sur les dix souris traitées avec du Clomid, neuf ont survécu. Pour le torémifène, cinq sont mortes au bout de dix jours, et cinq ont survécu.
Selon la directrice de la recherche à Zalicus, c’est la structure chimique des composés et d'un certain nombre d'autres médicaments, qui a bloqué le virus Ebola, ce qui a surpris les chercheurs. Les composés ont provoqué l’emprisonnement du virus Ebola dans des vésicules cellulaires, ce qui l’empêche d’agir.
« Je pense qu'ils pourraient être utilisés à la fois par une population civile où des foyers se déclare que, potentiellement, par l'armée si les militaires se trouvaient dans une zone où il y avait une épidémie et seraient chargés d'intercéder, ou si quelqu'un s’en servait pour mener une guerre biologique » explique Mme Johansen.
Ces résultats très encourageants ont été publiés récemment dans la revue Science Translational Medicine. Néanmoins, d’autres travaux seront nécessaires pour essayer ces composés chez l’être humain, et déterminer leurs mécanismes d’action.