"Nous n'arriverons à rien tant que nous ne poursuivons pas les personnes qui encouragent les athlètes" à se doper, a déclaré l'ancien ministre des Sports dans un entretien avec le quotidien RBK.
"Actuellement, nous licencions ces personnes. Nous avons des dizaines d'entraîneurs, qui ont été l'objet d'une enquête, qui ont perdu le droit de travailler dans l'athlétisme", a-t-il continué.
Certains de ces entraîneurs "ne comprennent pas comment travailler sans dopage", avait affirmé plus tôt ce mois-ci M. Moutko à l'agence de presse R-Sport. "Pour eux, c'est l'heure de la retraite", avait-il ajouté.
Exclue de plusieurs grandes compétitions internationales d'athlétisme, dont plusieurs épreuves des jeux Olympiques de Rio en 2016, la Russie est accusée d'avoir mené un vaste programme de dopage, notamment en athlétisme.
Considérant que les efforts de la Russie contre le dopage restaient insuffisants, la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) vient de prolonger la suspension de l'athlétisme russe, privant le pays des Mondiaux d'athlétisme de Londres en août 2017.
Avec AFP