Des "dizaines de corps" sont encore ensevelis sous les ruines dans cette ville que tentent de reconquérir les forces irakiennes appuyées par des frappes de la coalition internationale antijihadistes conduite par les Etats-Unis, a indiqué Bachar al-Kiki, le chef du conseil provincial de Ninive dont Mossoul est le chef-lieu.
Le gouverneur de cette province Nawfal Hammadi a lui évoqué plus de 130 civils tués.
Plus de 200.000 déplacés
Les combats slamique (EI) de la partie occidentale de Mossoul, leur dernier grand fief en Irak, ont fait plus de 200.000 déplacés, a indiqué samedi le ministère irakien des Migrations et des Déplacés.
"Le nombre de déplacés venus des zones situées sur la rive droite (du fleuve Tigre, ouest) de la ville de Mossoul s'établit à 201.275 personnes", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Les forces irakiennes, soutenues par la coalition internationale antijihadistes conduite par les Etats-Unis, ont lancé une offensive pour reprendre l'ouest de Mossoul le 19 février, après avoir repris l'est de la ville en janvier. Depuis, elles ont reconquis un certain nombre de quartiers mais la vieille ville, notamment, leur échappe toujours.
Environ 600.000 personnes se trouvent dans les zones encore tenues par l'EI dans la partie ouest de Mossoul (environ 60% de Mossoul-Ouest), dont 400.000 dans la vieille ville, a affirmé jeudi un représentant du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) en Irak.
Les combattants de l'EI se sont emparés en 2014 de larges pans de territoires au nord et à l'ouest de Bagdad, mais les forces irakiennes les ont chassés depuis d'une grande partie de ces secteurs.
Avec AFP