Tout le quartier au bord du fleuve Chari, près de la frontière Tchad-Cameroun sur une distance de 3 km, est déguerpi sans préavis.
Pour les autorités, ses habitants ont été déjà déguerpis, mais sont revenus s'installer de façon illégale.
Pour beaucoup, c'est la conséquence immédiate de conflit intercommunautaire qui a fait 5 morts et plusieurs blessés le week-end dernier.
Une poursuite judiciaire a été déclenchée. À ce jour, selon le procureur de la république Al Gassim Khamis, 43 personnes sont interpellées et gardées à vue et l'enquête suit son cours.
André Kodmadjingar, correspondant à N'Djemena