A titre de comparaison, le rival Manchester City a lui annoncé des revenus de 500,5 millions de livres après sa saison terminée au sommet de la Premier League. En revanche, il reste derrière le Real Madrid qui a annoncé ce week-end des revenus 2017-2018 en forte hausse à 750,9 millions d'euros, après avoir remporté une troisième Ligue des Champions consécutive.
Si la hausse des recettes par rapport à la saison 2016-17 reste faible, à 1,5 % sur la période allant de juillet 2017 à juin 2018, le club mancunien s'attend à affoler de nouveau les compteurs sur l'exercice 2018-19, avec des attentes situées entre 615 et 630 millions de livres (685 et 700 M EUR environ).
"Notre prévision de recettes démontre notre performance continuellement bonne sur le long terme, étayée par tout ce que nous faisons pour la course aux grands talents dans un marché des transferts toujours plus compétitif", s'est félicité Ed Woodward, le vice-président des Red Devils.
Les comptes de United ont également révélé que le club avait dépensé 295,9 millions de livres en salaires (330 M EUR), soit 32,4 millions de livres de plus que la saison précédente. Une hausse "expliquée principalement par une amélioration du salaire des joueurs après la qualification en Ligue des champions", selon le club, même si l'arrivée de la star chilienne Alexis Sanchez en janvier a dû jouer un rôle.
Le bénéfice opérationnel du club est lui descendu à 44,1 millions de livres (en repli de 45,4% par rapport à l'année d'avant), tandis que son bénéfice ajusté avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (BAIIDA) a été de 177,1 millions de livres, contre 199,8 l'année précédente.
Sur les terrains, Man U n'est que 7e au classement du championnat, qu'il n'a plus remporté depuis 2013.
Avec AFP