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Des survivants de la fusillade de Parkland vont publier un livre


David Hogg appelle à plus de contrôle sur les armes lors d'un rassemblement à Fort Lauderdale en Floride le 17 février 2018.
David Hogg appelle à plus de contrôle sur les armes lors d'un rassemblement à Fort Lauderdale en Floride le 17 février 2018.

Un frère et une soeur ayant survécu à une fusillade dans un lycée de Floride en février vont publier un livre sur la campagne contre les armes à feu aux Etats-Unis, a annoncé la maison d'édition Penguin Random House.

David et Lauren Hogg sont deux des jeunes militants les plus fervents et les plus médiatisés de cette cause à la suite de la fusillade qui s'est produite le jour de la Saint-Valentin. Dix-sept personnes, dont quatorze lycéens, ont été tuées au lycée Marjory Stoneman Douglas, à Parkland, par un ancien élève armé d'un fusil semi-automatique.

Le livre, intitulé "#NeverAgain" ("#PlusJamais"), doit sortir le 5 juin.

David, 18 ans, et Lauren, 14 ans ont lancé le mouvement #NeverAgain avec des camarades. Un appel de ce mouvement à manifester contre les armes à feu a été suivi par plus de 1,5 million de personnes le 24 mars dans plusieurs centaines de villes aux Etats-Unis.

>> Lire aussi : Au moins 17 morts lors d'une fusillade dans un lycée de Floride

"Lauren et moi utiliserons l'argent généré par le livre pour aider à panser les plaies de la communauté", a tweeté mercredi l'adolescent.

Pendant l'assaut, David Hogg s'était réfugié dans un placard avec d'autres élèves. Cet aspirant journaliste avait défié sa peur en utilisant son téléphone pour interviewer certains d'entre eux, une vidéo qui a fait le tour d'internet.

Comme d'autres figures du mouvement, l'adolescent a été invectivé et harcelé sur internet par la droite dure américaine et des défenseurs du président Donald Trump, qui estime que l'adolescent est manipulé par l'opposition démocrate.

>> Lire aussi : Rentrée éprouvante en Floride, deux semaines après la tuerie

Il a même été visé par des théories du complot qui ont fait de lui un "acteur de crise", payé pour diffuser des idées de gauche.

Une célèbre éditorialiste ultra-conservatrice américaine, qui l'avait critiqué, a dû s'excuser après avoir été visée par des appels au boycottage.

Avec AFP

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