"Des tirs nourris proviennent de ces deux camps situés dans une commune plutôt favorable au président Alassane Ouattara", indique la correspondante de VOA Afrique à Abidjan. Avant 1h du matin mercredi, heure locale, ces tirs avaient cessé.
Il s’agit, selon elle, d’un groupe différent de celui des militaires mutins révoltés depuis 10 jours. Le nouveau groupe exige d’être payé comme les mutins dont certains ont perçu cinq millions CFA, retombées des négociations qui ont suivi la mutinerie.
Les mutins devraient en principe percevoir chacun 12 millions CFA en fin de compte, selon la promesse du gouvernement.
Mécontent, le nouveau groupe de militaires et de gendarmes issus des forces loyalistes s’estime laissés pour compte et exige le même traitement.
Dans la journée, d’autres tirs étaient entendus à Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d’Ivoire.
Deux morts ont été enregistrés à Yamoussoukro. Mais le bilan s’est alourdi en début de soirée avec le décès d’un caporal des suite de ses blessures.
Avec Narita Namasté, correspondante à Abidjan