Depuis l'apparition de la vie, la Terre a connu cinq grandes extinctions d'espèces végétales et animales. Nous pourrions être à l'aube de la sixième, et les êtres humains en seraient la cause directe, selon les biologistes. Mais de part et d’autre, les particuliers tout comme les gouvernements et ONGs multiplient les initiatives pour préserver la faune et la flore. Parmi eux, un groupe de vétérinaires français qui tente d’aider à préserver la faune sauvage en Afrique.
Quand le Dr Jean-Yves Routier n’est pas dans sa clinique de Noisy le Grand, dans la banlieue parisienne, il expérimente des techniques de reproduction de pointe sur les félins : lions, guépard, et autres animaux sauvages qui peinent à survivre sur le continent africain, et dont il faut assurer la diversité génétique.
« Nous ce qu’on veut, c’est comment gérer les micro-populations », a déclaré le Dr Routier dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA). « Quand il y a des espèces qui sont en voie d’extinction, qu’est-ce qu’on fait ? Les zoos les prennent et les mettent dans des cages, pour les montrer aux gens », poursuit le vétérinaire. « C’est bien, mais cela ne sauve pas l’espèce et ne résout pas le problème ».
In 2002, le Dr Routier a fondé une ONG, « Conservation et reproduction des espèces sauvages africaines menacées » ou CRESAM. Il a rassemblé un groupe de vétérinaires hautement spécialisés qui travaillent à la sauvegarde d’une vingtaine de carnivores en France et à l’étranger, dont de nombreux félins. CRESAM est l’une des rares ONGs à utiliser des techniques artificielles de reproduction, hors des zoos, explique le Dr Routier.
En ce début d’année, le CRESAM prépare plusieurs missions, dont une en Afrique du Sud, à la mi-mars 2014. Une équipe de cinq vétérinaires projette l’insémination de femelles sauvages dans plusieurs réserves, et une prise de contact avec de nouveaux partenaires dans la région du Cap, en vue de futures collaborations. Il s’agirait notamment de rechercher de meilleurs reproducteurs afin d’établir une banque de semences.
Une autre mission aura pour but de congeler de la semence mâle de guépard, lion ou tigre.
On recensait il y a un siècle quelques 100 000 guépards. Il n’en reste que 7.000 à 15.000, les êtres humains ayant envahi leurs territoires. Le CRESAM entend aider à protéger ces survivants, et d’autres grands félins.
Quand le Dr Jean-Yves Routier n’est pas dans sa clinique de Noisy le Grand, dans la banlieue parisienne, il expérimente des techniques de reproduction de pointe sur les félins : lions, guépard, et autres animaux sauvages qui peinent à survivre sur le continent africain, et dont il faut assurer la diversité génétique.
« Nous ce qu’on veut, c’est comment gérer les micro-populations », a déclaré le Dr Routier dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA). « Quand il y a des espèces qui sont en voie d’extinction, qu’est-ce qu’on fait ? Les zoos les prennent et les mettent dans des cages, pour les montrer aux gens », poursuit le vétérinaire. « C’est bien, mais cela ne sauve pas l’espèce et ne résout pas le problème ».
In 2002, le Dr Routier a fondé une ONG, « Conservation et reproduction des espèces sauvages africaines menacées » ou CRESAM. Il a rassemblé un groupe de vétérinaires hautement spécialisés qui travaillent à la sauvegarde d’une vingtaine de carnivores en France et à l’étranger, dont de nombreux félins. CRESAM est l’une des rares ONGs à utiliser des techniques artificielles de reproduction, hors des zoos, explique le Dr Routier.
En ce début d’année, le CRESAM prépare plusieurs missions, dont une en Afrique du Sud, à la mi-mars 2014. Une équipe de cinq vétérinaires projette l’insémination de femelles sauvages dans plusieurs réserves, et une prise de contact avec de nouveaux partenaires dans la région du Cap, en vue de futures collaborations. Il s’agirait notamment de rechercher de meilleurs reproducteurs afin d’établir une banque de semences.
Une autre mission aura pour but de congeler de la semence mâle de guépard, lion ou tigre.
On recensait il y a un siècle quelques 100 000 guépards. Il n’en reste que 7.000 à 15.000, les êtres humains ayant envahi leurs territoires. Le CRESAM entend aider à protéger ces survivants, et d’autres grands félins.