"Il y a un message de solidarité avec notamment la mise en détention de militants au moment même où l'Etat ne fait rien par rapport à un groupe d'extrême droite qui tentait de fermer la frontière. Je redis que nous sommes dans l'espace Schengen, que la frontière entre l'Italie et la France est déjà un non-sens. Qu'on laisse faire des identitaires (extrême droite, NDLR) est déjà un problème", a expliqué à l'AFPTV la député européenne Front de Gauche Marie-Christine Vergiat.
"On trouve que l'Etat ne fait pas son travail, on se bat pour montrer cela. C'est aussi l'affaire de la population", estime quant à lui Michel Rousseau, un des porte-parole du collectif "Tous migrants".
Une vingtaine d'organisations, en soutien aux migrants, avaient prévu une "marche de l'hospitalité" samedi matin. Mais face à des incidents lors d'un carnaval solidaire le week-end dernier, la marche s'est transformée en un rassemblement l'après-midi.
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Depuis le week-end dernier et une première action en montagne au col de l'Échelle, au-dessus de Briançon, des militants du mouvement "Defend Europe", lié au groupe Génération identitaire, affirment sillonner les montagnes pour "veiller à ce qu'aucun clandestin ne puisse rentrer en France".
En réponse à cette action, des militants promigrants avaient participé à l'entrée en France de clandestins. Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb avait alors renvoyé dos à dos "ultra droite" et "ultra gauche" en annonçant l'envoi de renforts policiers dans les Hautes-Alpes pour "s'assurer du respect absolu du contrôle des frontières".
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Trois des militants promigrants, deux Suisses et une Italienne, sont poursuivis pour leur action et détenus dans l'attente de leur jugement.
Lundi, une marche de solidarité organisée par l'association L'Auberge des migrants, doit partir de Vintimille, à la frontière franco-italienne, et traverser la France en direction de Calais (nord).
Avec AFP