Ils ont quitté la RDC via le Rwanda et se trouvaient vendredi matin dans la ville frontalière de Gisenyi.
Accompagnés d'un collaborateur congolais de l'AFP et de membres d'une ONG locale, les deux reporters, dont un photographe collaborateur occasionnel de l'AFP, ont été interpellés et entendus lundi matin par l'armée et leur matériel professionnel saisi.
La veille, ils avaient approché pour leur reportage un des nombreux groupes armés actifs dans le territoire du Rutshuru, au nord de la capitale provinciale Goma.
Après une nuit dans une base militaire, ils ont été emmenés par convoi à Goma où à la suite d'une nouvelle audition ils ont pu rentrer chez eux avec ordre de se représenter le mercredi devant les autorités.
>> Lire aussi : Un journaliste congolais est libéré conditionnellement après dix jours de détention
Mercredi, les autorités ont laissé le journaliste congolais rentrer chez lui et invité les deux Britanniques à quitter le pays jeudi via le Rwanda. La Direction générale de migration (DGM) leur reproche de ne pas avoir les bons visas ni les bonnes accréditations, ce que les deux journalistes contestent.
Le deuxième journaliste collaborait pour l'agence de presse humanitaire Irin.
La direction de l'Agence France-Presse "déplore cette décision", a-t-elle indiqué espérant une issue favorable à la situation des deux journalistes.
>> Lire aussi : Une ONG exige la libération d'un journaliste détenu pour "diffamation" en RDC
Depuis un quart de siècle, le Nord-Kivu (est), frontalier de l'Ouganda et du Rwanda, est le fief de nombreux groupes armés congolais ou étrangers qui défient les autorités de Kinshasa ou des deux pays voisins.
Avec AFP