Selon le correspondant de VOA Afrique, deux soldats de la Garde nationale ont été abattus à Gossi, près de leur camp militaire. Des individus non-identifiés et armés, sur une moto, ont tiré sur les soldats. Ils ont ensuite pris la fuite.
Entre Kati et Samé, des hommes armés sur des motos ont également ouvert le feu sur deux gardes dans une voiture. Les deux hommes s'en sont sortis indemnes.
Au moins quatre civils avaient été tués vendredi et samedi dans le nord du Mali, où l'armée a décidé d'interdire, de même que dans le centre, la circulation des motos et des pick-up dans certaines localités pour renforcer la lutte contre les jihadistes.
>> Lire aussi : Quatre civils tués au Mali, où l'armée impose des limitations de circuler
Selon un communiqué du ministère de la Défense, trois "terroristes" ont également été "abattus" vendredi dans le village d'Iwelane, situé près d'Ansongo, à proximité la frontière avec le Niger, après "l'assassinat" à son domicile d'un notable de ce village.
Lors de l'opération, des motos, des armes et des munitions ont été saisies, selon le communiqué.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement.
>> Lire aussi : Deux Belges arrêtés au Mali
Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes.
Kassim Traoré, correspondant à Bamako