Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Deux militaires tués dans un attentat suicide dans l'Est de la Libye


Les pompiers libyens éteignent un incendie dans un entrepôt utilisé à Ajdabiya, dans l'est du pays, le 5 juillet 2012.
Les pompiers libyens éteignent un incendie dans un entrepôt utilisé à Ajdabiya, dans l'est du pays, le 5 juillet 2012.

Au moins deux militaires ont été tués et un autre enlevé, mardi dans deux attaques contre des barrages de sécurité tenus par l'Armée nationale libyenne (ANL), autoproclamée par le maréchal Khalifa Haftar, dans l'est du pays, selon une source militaire.

Deux soldats de l'ANL ont été tués dans un attentat suicide contre le "Chekpoint 60", à 60 kilomètres au sud de la ville d'Ajdabiya (est), a indiqué à l'AFP un haut responsable de l'ANL sous couvert de l'anonymat.

Par ailleurs, des hommes armés ont attaqué un autre barrage à l'entrée de la ville d'Oujla, à 200 km au sud d'Ajdabiya, et ont enlevé un des deux soldats de l'ANL qui étaient sur place. Le deuxième a pu prendre la fuite, a ajouté la même source.

>> Lire aussi : Au moins deux morts dans un attentat-suicide revendiqué par Daesh en Libye

Les deux attaques qui se sont produites tôt le matin, n'ont pas été revendiquées jusqu'ici.

En mars, le groupe jihadiste Etat islamique (EI) avait revendiqué deux attentats contre des barrages de l'ANL dans la région d'Ajdabiya, ayant fait respectivement deux et huit morts.

Les jihadistes ont également revendiqué une attaque suicide début mai à Tripoli contre la Haute commission électorale libyenne, qui a tué 14 personnes.

L'EI avait profité du chaos qui règne en Libye pour s'implanter à Syrte (nord) en juin 2015 mais des forces loyales au Gouvernement d'union nationale (GNA) -basé à Tripoli-- ont repris le contrôle de la cité en décembre 2016, avec le soutien aérien de l'armée américaine. Cette dernière mène régulièrement des frappes contre les jihadistes de l'EI dans le sud libyen.

>> Lire aussi : Le chef d'état-major de Haftar échappe à une tentative d'assassinat

Après avoir perdu Syrte, plusieurs jihadistes se sont repliés vers le désert d'où ils tentent de se réorganiser et de mener des attaques, selon des analystes et des sources militaires libyennes.

Déchirée par des luttes de pouvoir et minée par une insécurité chronique, la Libye est devenue un repaire pour les jihadistes depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

Elle est dirigée par deux autorités rivales. A Tripoli, le GNA soutenu par la communauté internationale et un cabinet parallèle installé dans l'est et soutenu par l'ANL.

Avec AFP

XS
SM
MD
LG