La Libye est déchirée par des luttes de pouvoir et minée par une insécurité chronique ayant favorisé l'émergence de l'EI depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Elle est dirigée par deux autorités rivales: à Tripoli, le gouvernement d'union nationale (GNA) soutenu par la communauté internationale et dans l'est du pays, un cabinet parallèle soutenu par le maréchal Khalifa Haftar à la tête de l'autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL).
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Dans un communiqué diffusé par Amaq, organe de propagande de l'EI, le groupe jihadiste revendique une attaque menée vendredi soir par un kamikaze contre un poste de contrôle près de la ville d'Ajdabiya" (840 km à l'est de Tripoli), une région contrôlée par les forces du maréchal Haftar.
D'après l'organe de propagande jihadiste, "plusieurs" membres des forces loyales au maréchal Haftar ont été tués.
Vendredi, une source au sein des forces loyales à Haftar avait seulement fait état de trois blessés, dont deux Soudanais.
Malgré la perte de son fief de Syrte, dans le nord du pays, en décembre 2016, l'EI reste actif notamment dans le centre et le sud de la Libye.
Avec AFP