"Nous avons enregistré au cours de l'année 2017, 18 allégations d'abus sexuels ou d'exploitations sexuelles", a déclaré Adama Ndao, chef de l'unité conduite et discipline de la Monusco lors d'une conférence de presse.
"Quatorze de ces allégations sont associées à des plaintes ou actions en recherche de paternité ou de prise en charge d'enfants qui sont nés de ces relations", a-t-elle précisé.
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Selon Mme Ndao, "le personnel en uniforme et le personnel civil" sont concernés par ces allégations qui se rapportent à des incidents qui remontent parfois jusqu'en 2013 dans certains cas.
"Toutes ces allégations sont en cours d'enquêtes par les structures compétentes", a ajouté Mme Ndao, qui a précisé que les plaignantes faisaient l'objet d'une "prise en charge en accompagnement psycho-médical".
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Quelques 850 volontaires présents dans une trentaine de localités avoisinant les bases de la Monusco sont engagés au côté de l'équipe de conduite et de discipline de la Mission pour sensibiliser les populations vulnérables dans leurs communautés respectives et faire part des accusations d'abus sexuels.
Depuis son entrée en fonctions il y a un peu plus d'un an, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est engagé à une tolérance zéro à l'égard des Casques bleus qui se conduiraient mal sur le terrain à l'égard de populations civiles qu'ils sont censés protéger.
La force de l'ONU en RDC est la plus importante mission de maintien de la paix dans le monde avec 17.500 militaires et policiers.
Avec AFP