Un tribunal de Centrafrique (RCA) a condamné 17 miliciens Seleka à huit ans de réclusion pour vols, viols, destruction de biens appartenant à autrui et troubles à l’ordre public, le 20 août dernier à Boy Rabe, un quartier de Bangui. Il s’agit des toutes premières condamnations d’ex-rebelles suite à la vague de violences qui a éclaté après leur prise du pouvoir en RCA.
Cinq autres combattants de l'alliance rebelle qui devaient être traduits en justice par la même occasion, sont parvenus à s’échapper, profitant du chaos qui s’est abattu sur le pays depuis le départ de l'ancien président François Bozizé en mars. Le président du tribunal correctionnel de Bangui, Abel Daouda a également infligé une amende à chacun de miliciens de la Séléka reconnu coupable de crimes.
Après avoir été officiellement nommé président de transition en août, le chef rebelle Michel Djotodia avait promis de sévir contre l'impunité. Par le biais d'un décret, il a limogé mardi le chef d'état-major des armées, le général Jean-Pierre Dollé-Waya. Une décision annoncée au lendemain de la reprise des combats, dans l'ouest de la Centrafrique, entre les partisans de Bozizé et les combattants de la Séléka.
Cinq autres combattants de l'alliance rebelle qui devaient être traduits en justice par la même occasion, sont parvenus à s’échapper, profitant du chaos qui s’est abattu sur le pays depuis le départ de l'ancien président François Bozizé en mars. Le président du tribunal correctionnel de Bangui, Abel Daouda a également infligé une amende à chacun de miliciens de la Séléka reconnu coupable de crimes.
Après avoir été officiellement nommé président de transition en août, le chef rebelle Michel Djotodia avait promis de sévir contre l'impunité. Par le biais d'un décret, il a limogé mardi le chef d'état-major des armées, le général Jean-Pierre Dollé-Waya. Une décision annoncée au lendemain de la reprise des combats, dans l'ouest de la Centrafrique, entre les partisans de Bozizé et les combattants de la Séléka.