Publication mardi soir à Washington, D.C., siège du groupe de la Banque mondiale, du rapport « Doing Business 2015: Going Beyond Efficiency ». Un document qui montre que l’Afrique subsaharienne a réalisé de nets progrès pour améliorer le climat des affaires, prenant de nouvelles mesures pour développer son économie.
Ce rapport, qui couvre 189 économies du monde entier, estime que les gouvernements ont continué à mettre en œuvre un large éventail de réformes visant à améliorer l'environnement réglementaire pour les entrepreneurs locaux.
Dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA), Santiago Croci-Downes, coauteur du rapport, souligne que l’Afrique subsaharienne « est la région qui a le plus grand nombre de réformes en termes absolus ». Rien d’étonnant donc à ce que cinq pays de la région soient classés dans la catégorie de ceux qui ont fait les plus nets progrès: Côte d’Ivoire, Bénin, République démocratique du Congo (RDC), Sénégal et Togo.
Il y a une dizaine d’années, il fallait 57 jours à un petit entrepreneur sénégalais pour lancer son entreprise. Aujourd’hui, six jours suffisent, affirme « Doing Business ».
« Donc, on voit des résultats très positifs … et cette tendance continue », puisque 74 % des pays d’Afrique subsaharienne ont procédé à des réformes, constate M. Croci-Downes.
Depuis 2005, se félicite la Banque mondiale, tous les pays de la région ont amélioré leur cadre règlementaire pour les petites et moyennes entreprises. Le Rwanda est le pays qui a appliqué le plus de réformes, suivi par l’île Maurice et la Sierra Léone.
Les trois pays africains les mieux classés cette année, c'est à dire « dans le top 50 », selon M. Croci-Downes, sont « l’Ile Maurice, qui est classé No. 28, suivie de l’Afrique du Sud , 43ème, et du Rwanda, 46ème ».