"Je ne sais pas s'il existe des 'bandes' ou des enregistrements de mes conversations avec James Comey, mais je n'ai pas fait, et je ne possède pas, de tels enregistrements", a écrit M. Trump dans une série de tweets.
Quelques jours après avoir limogé M. Comey, le 9 mai, le président américain avait évoqué de possibles enregistrements de ses discussions avec ce dernier.
"James Comey ferait bien d'espérer qu'il n'existe pas d''enregistrements' de nos conversations avant qu'il ne commence à faire des révélations à la presse!", avait-il lancé dans un tweet menaçant.
Interrogé début juin lors d'une audition au Congrès, M. Comey s'était déclaré très à l'aise sur ce thème: "J'ai choisi mes mots avec soin. J'ai vu le tweet sur les enregistrements. J'espère bien qu'il y a des enregistrements".
Jusqu'à son limogeage brutal le 9 mai sur ordre du président, James Comey supervisait une enquête du FBI sur les contacts entre des membres de l'équipe de campagne de Donald Trump et le gouvernement russe, soupçonné par le renseignement américain d'avoir cherché à influencer l'élection américaine de 2016 en faveur du républicain.
Lors d'une audition extraordinaire au Sénat, l'ex-chef du FBI a affirmé sous serment que le président avait exigé de lui sa "loyauté" et lui avait demandé d'abandonner un volet de l'enquête russe portant sur le général Michael Flynn, son ex-conseiller à la sécurité nationale.
Si ce dernier volet était confirmé, il pourrait être constitutif d'une entrave à la justice.
La Maison Blanche rejette cette lecture, Donald Trump lui-même ayant accusé l'ancien chef du FBI de mensonges et se disant prêt à démentir - sous serment - son témoignage.
Avec AFP