Les services du Premier ministre britannique ont rappelé à l'AFP que recevoir les candidats à la présidentielle américaine investis" par leurs partis était "une pratique de longue date". "Mais étant donné que les partis n'ont pas encore nommé leur candidat, il n'y a pas de date confirmée" pour une éventuelle rencontre avec M. Trump, a ajouté un porte-parole de Downing Street.
Donald Trump est désormais l'unique candidat républicain à la Maison Blanche mais doit encore être investi par la convention de son parti en juillet.
David Cameron avait en décembre dénoncé la proposition du milliardaire de fermer les frontières américaines aux musulmans. Ses déclarations sont "stupides et fausses et s'il venait dans notre pays, nous serions tous unis contre lui", avait déclaré M. Cameron devant le Parlement britannique.
Récemment, Donald Trump avait répliqué que s'il était élu en novembre, il risquait de ne pas avoir une "très bonne relation" avec le Britannique.
Ces propos avaient suscité les critiques de la démocrate Hillary Clinton qui reprochait au républicain de s'en prendre au "plus proche allié" de Washington.
"Je ne l'ai pas attaqué", s'est défendu Donald Trump vendredi sur la chaîne MSNBC.
"Maintenant il aimerait que je vienne au 10 Downing Street. Ils m'ont invité il y a deux jours. Ça ira avec David Cameron. Je le trouve sympa. Mais ils m'ont demandé de venir au 10 Downing Street. J'irai peut-être", a-t-il révélé.
Et le milliardaire d'ajouter: "nous aurons de bonnes relations, nos relations vont s'améliorer".
Le nouveau maire musulman de Londres, Sadiq Khan, a quant à lui publiquement invité Donald Trump, dont il avait dénoncé "la vision ignorante de l'islam".
Donald Trump a suggéré à nouveau vendredi que le Royaume-Uni sorte de l'Union européenne, à un mois d'un référendum britannique sur une éventuelle sortie du pays de l'UE (Brexit). "Franchement, si j'étais la Grande-Bretagne, je sortirais de l'UE", a-t-il dit sur MSNBC.
Avec AFP