Né dans le New Jersey en 1937, il a longtemps travaillé pour la banque Rothschild, se spécialisant dans les affaires de faillites. Il avait à ce titre aidé Donald Trump, dont les casinos d'Atlantic City (New Jersey, est) se portaient particulièrement mal à la fin des années 1980.
Au début des années 2000, M. Ross a créé sa propre société d'investissements, WL Ross & Co, se lançant dans une entreprise de "sauvetage" de groupes sidérurgiques en difficultés.
Dans les années suivantes, il allait s'intéresser de la même façon au charbon, aux pièces détachées automobiles et au textile. Cela lui a permis de bâtir une fortune évaluée aujourd'hui par le magazine Forbes à 2,9 milliards de dollars, le situant au 232e rang des milliardaires américains.
Il a revendu WL Ross en 2006 à Invesco tout en restant président et gestionnaire principal.
WL Ross a dû payer 2,3 millions de dollars en août dernier dans le cadre d'un accord à l'amiable avec le gendarme de la Bourse américaine (SEC) portant sur la facturation de commissions aux investisseurs dans ses différents fonds.
Diplômé des prestigieuses universités de Yale et d'Harvard, il a longtemps été proche du parti démocrate mais a ensuite conseillé l'ex-maire républicain de New York Rudy Giuliani dans ses opérations de privatisation de certains secteurs d'activité de la ville. Il s'est rallié à Donald Trump au début de la campagne présidentielle.
Ses activités ne se limitent pas aux Etats-Unis. Il est ainsi devenu l'un des membres du Conseil d'administration de la Bank of Cyprus après que celle-ci a fait faillite en 2013 puis a été renflouée dans le cadre d'un plan de sauvetage européen du secteur bancaire chypriote se montant à 10 milliards de dollars.
Marié trois fois, dont en secondes noces à l'ex-gouverneure adjointe de l'Etat de New York Betsy McCaughey, Wilbur Ross a deux filles de son premier mariage.
Le ministère du Commerce couvre notamment la politique industrielle américaine et les petites et moyennes entreprises. Le volet des négociations commerciales internationales est, lui, dévolu au Représentant spécial pour le commerce (USTR) qui n'a pas encore été nommé.
Avec AFP