Des milliers de soldats suivis par l'artillerie et les chars ont défilé à Pyongyang pour marquer le 70ème anniversaire de la Corée du Nord mais, fait notable, le régime s'est abstenu de montrer les missiles balistiques intercontinentaux qui lui ont valu de multiples sanctions internationales.
"C'est un message fort et très positif de la part de la Corée du Nord", a tweeté Donald Trump depuis la Maison Blanche, en insistant sur le fait que le thème de cette année était "la paix et le développement économique".
"Merci au président Kim", a-t-il ajouté. "Tous les deux, nous montrerons à tout le monde qu'ils ont tort", a-t-il encore écrit, estimant que rien ne valait "un bon dialogue entre deux personnes qui s'apprécient".
La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a été proclamée le 9 septembre 1948, trois ans après la division de la péninsule par Washington et Moscou aux derniers jours de la Seconde Guerre mondiale.
Il y a deux jours, la président américain a expliqué qu'il attendait une nouvelle lettre personnelle du dirigeant nord-coréen, affichant un optimisme retrouvé sur ses discussions avec l'homme fort de Pyongyang qu'il a rencontré le 12 juin à Singapour lors d'un sommet historique.
Alors que les contacts semblaient gelés depuis l'annulation par le président américain, fin août, d'un voyage de Mike Pompeo à Pyongyang pour cause de progrès insuffisants, les récents tweets présidentiels témoignent d'une certaine détente.
Selon un émissaire sud-coréen qui s'est rendu cette semaine dans la capitale nord-coréenne, Kim Jong Un a assuré que "sa confiance" envers M. Trump restait "inchangée".
Avec AFP