"Des perquisitions sont en cours dans plusieurs lieux de Barking", a poursuivi Scotland Yard dans un communiqué publié dimanche à la mi-journée.
D'après la chaîne de télévision Sky News, des policiers lourdement armés se sont rendus notamment au domicile de l'un des trois suspects abattus lors de l'attentat.
Un photographe de l'AFP a distingué sur place quatre femmes, qui étaient emmenées par la police. Elles se couvraient le visage de leur foulard.
L'attentat s'est produit samedi soir dans le centre de Londres, lorsque une camionnette a écrasé des passants sur le London Bridge, avant d'aller s'encastrer dans une clôture près de la cathédrale de Southwark dans le quartier branché de Borough Market.
Les trois passagers de la camionnette, armés de couteau, se sont alors précipités dans des bars proches, particulièrement bondés en cette soirée de finale de Ligue des Champions de football qui était diffusée dans les pubs.
Sept personnes ont été tuées et 48 étaient hospitalisées à Londres après cet attentat, d'après la Première ministre Theresa May qui a dénoncé l'"idéologie malfaisante de l'extrémisme islamiste".
L'attentat n'a pas été revendiqué.
La patronne de la police londonienne, Cressida Dick, a expliqué plus tôt dans la matinée de dimanche que la menace représentée par les trois auteurs de l'attaque avait été "neutralisée".
"Il est important qu'avant toute chose il n'y ait plus personne qui représente encore un danger. Nous ne pensons pas qu'il y ait quelqu'un d'autre, mais nous devons en être absolument certains", a-t-elle précisé.
Le 22 mars, à Londres, un homme avait aussi foncé sur la foule sur le pont de Westminster, tuant quatre personnes avant de poignarder à mort un policier. L'assaillant, Khalid Masood, un Britannique converti à l'islam, avait été tué.
Deux mois plus tard, un attentat a fait 22 morts et plus de 100 blessés le 22 mai à Manchester, lorsqu'un jeune Britannique d'origine libyenne s'est fait exploser à la sortie d'un concert de la chanteuse américaine Ariana Grande. L'organisation jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué cette attaque.
Avec AFP