Suite à la déclaration faite à sa conférence de presse du 10 mai sur la protection du Dr. Mukwege, la MONUSCO tient à clarifier qu’elle ne fournit pas une protection de 24 heures à l’hôpital Panzi, et que cette tâche est accomplie par la Police Nationale Congolaise (PNC) dans un communiqué transmis à VOA Afrique.
"La MONUSCO a retiré son personnel en uniforme permanent de Panzi en septembre 2015 alors que le niveau de sécurité était évalué comme étant dans la capacité de la présence combinée de 24 heures de la Police Nationale Congolaise (PNC), du déploiement de gardes sécuritaires bien entrainés, et de la fourniture d’escortes au Dr. Mukwege pendant ses déplacements au Sud-Kivu, et du déploiement de patrouilles périodiques dans les abords de l’hôpital Panzi.
La MONUSCO a continué d’apporter son soutien parce qu’elle croit qu’il y a une menace crédible contre le Dr. Mukwege. Clairement, on s’est mépris sur le tweet de la MONUSCO du 10 mai.
En se fondant sur les préoccupations exprimées par la fondation Panzi, la MONUSCO effectuera une évaluation exhaustive de la situation sécuritaire pour déterminer le niveau adéquat de protection dans un proche avenir. Le 15 mai la MONUSCO a de manière préventive déployé du personnel en uniforme à l'hôpital Panzi pour une protection de 24 heures, et augmentera le nombre de ses patrouilles dans le secteur jusqu'à la fin de son évaluation sécuritaire.
La MONUSCO prend très au sérieux la sécurité du Dr. Mukwege et du personnel de l’hôpital Panzi. Outre les mesures mentionnées, la MONUSCO continuera de sécuriser les dossiers confidentiels de l’hôpital Panzi."