La RDC n’est plus qu’à quatre mois de la tenue de l’élection présidentielle, un scrutin à un tour auquel l’opposition semble se présenter en rangs dispersés. C’est le cas du Mouvement de libération du Congo (MLC) dont le président Jean-Pierre Bemba est en détention à La Haye. L’ex-secrétaire général du MLC, François Muamba, avait été exclu du parti pour avoir demandé la constatation de cette incapacité.
M. Muamba a décidé de créer son propre mouvement : l’Alliance pour le développement et la République (ADR). «Nous voulons, en tant que membre de l’opposition, créer les conditions pour que ce pays bouge », a-t-il déclaré. Selon lui, la solution se trouve dans « des institutions fortes », qui découleraient d’un « Parlement fort ».
A la question de savoir s’il sera candidat à la prochaine présidentielle, François Muamba a répondu : « Nous ne voulons pas ajouter une simple ambition à d’autres ambitions. » Le leader de l’ADR a fait remarquer que la prochaine présidentielle se déroulera à un tour. « Si l’opposition veut peser, à défaut d’une candidature unique, il faut une candidature principale, c’est-à-dire soutenue par les principales forces », a déclaré François Muamba.