Les électeurs congolais iront aux urnes le 28 novembre pour élire un nouveau président et de nouveaux députés. Le président élu devrait prêter serment en principe le 20 décembre. Toutefois, le mandat du président sortant, Joseph Kabila, prend fin le 6 décembre. Les inscriptions sur les listes électorales se font actuellement avec beaucoup de difficultés et sont censées se terminer le 30 juin.
Le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi, se pose des questions. « Le calendrier, contrairement aux déclarations du président de la CENI, ne respecte pas le délai constitutionnel », a-t-il déclaré. Notant que le mandat du président Kabila expire le 6 décembre, M. Tshisédéki a dit qu’il « n’est pas question qu’on le laisse encore quelques minutes au pouvoir ; le 7 décembre, il doit partir ».
François Mwamba, secrétaire général (contesté) du Mouvement de libération du Congo (MLC), s’insurge, lui aussi, contre cette situation. « S’il ne devait pas y avoir d’élection le 28 novembre, alors à ce moment-là, on entre dans une zone ; d’abord, on sera en dehors de la Constitution d’une part et, d’autre part, personne n’est habilité, seul, à statuer », a-t-il déclaré.