Les autorités congolaises ont arrêté les premiers suspects dans le cadre de l’enquête sur les viols collectifs de Luvungi. C’est ce qu’a annoncé à la VOA le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.
Plus de 180 femmes et jeunes garcons ont été violés pendant 4 jours au début du mois dans cette localité du Nord Kivu. L’alerte avait été donnée par l’ONG International Medical Corps. Les Nations-Unies, dont les forces présentes sur le terrain n’ont pas réagi, enquêtent pour savoir ce qui s’est passé. Le Secrétaire general de l’ONU, Ban Ki-Moon a demandé au gouvernement congolais d’enquêter de son côté. Mais selon Lambert Mende, les autorités congolaises n’ont pas attendu Ban Ki-Moon.
Plus de 36 de ces bandits ont déjà perdu la vie, dit-il, parce qu’ils ont résisté aux forces armées qui sont allées à leurs trousses. D’autres ont été arrêtées, ont été acheminés à Goma où ils vont être jugés par la justice militaire.
Tous les cinq villages qui ont été visités par ces brigands ont été libérés, poursuit Lambert Mendé, et « nous avons même mis en place une brigade à NFuki, le village qui a été le plus dévasté par ces violeurs ».
Malgré toutes les campagnes de sensibilisation, malgré toutes les opérations militaires menées contre les groupes armés, on observe une recrudescence des violences sexuelles dans l’Est de la RDC.