En Afrique de l’Ouest, l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola ne semble pas ralentir. Si la semaine dernière, les responsables sanitaires semblaient optimistes, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) évoquait ce mardi un bilan humain plus lourd. Officiellement, on recense maintenant au moins 136 morts en Guinée, et six au Libéria.
Selon le Dr Jonas Hagensen de l’ONG Médecins sans Frontières (MSF), un grand nombre de nouveaux malades savent parfaitement comment ils ont contracté la maladie : en côtoyant des personnes qui étaient déjà contaminées par le virus Ebola.
Les recherches se poursuivent pour retrouver les personnes avec qui les malades auraient pu entrer en contact, la maladie étant hautement contagieuse. La difficulté, explique le Dr Hagensen, c’est d’obtenir des personnes soupçonnées d’être atteintes du virus Ebola une liste exhaustive de toutes les personnes avec qui elles sont entrés en contact. Un travail aussi minutieux qu’exigeant.
Entre-temps, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et l’Institut Pasteur en France confirment que le virus Ebola Zaïre est l’agent pathogène responsable de cette épidémie, même si le virus présent en Guinée est trés légèrement différent des souches identifiées par le passé en République démocratique du Congo (RDC) et au Gabon.
Selon la chercheure Delphine Pannetier de l’Inserm, le séquençage entier du génome et son analyse phylogénétique ont montré 97 % de similitudes avec les souches identifiées en RDC en 1976 et 2007, et au Gabon en 1994 et 1996.
Par ailleurs, il semblerait qu’une seule introduction de l’animal à l’homme soit à l’origine de cette épidémie. Toujours selon Mme Pannetier du Laboratoire P4 Jean Mérieux-Inserm de Lyon, les résultats obtenus montrent également que le virus à fièvre hémorragique Ebola circule plus largement en Afrique subsaharienne qu’on ne l’avait cru.
Selon le Dr Jonas Hagensen de l’ONG Médecins sans Frontières (MSF), un grand nombre de nouveaux malades savent parfaitement comment ils ont contracté la maladie : en côtoyant des personnes qui étaient déjà contaminées par le virus Ebola.
Les recherches se poursuivent pour retrouver les personnes avec qui les malades auraient pu entrer en contact, la maladie étant hautement contagieuse. La difficulté, explique le Dr Hagensen, c’est d’obtenir des personnes soupçonnées d’être atteintes du virus Ebola une liste exhaustive de toutes les personnes avec qui elles sont entrés en contact. Un travail aussi minutieux qu’exigeant.
Entre-temps, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et l’Institut Pasteur en France confirment que le virus Ebola Zaïre est l’agent pathogène responsable de cette épidémie, même si le virus présent en Guinée est trés légèrement différent des souches identifiées par le passé en République démocratique du Congo (RDC) et au Gabon.
Selon la chercheure Delphine Pannetier de l’Inserm, le séquençage entier du génome et son analyse phylogénétique ont montré 97 % de similitudes avec les souches identifiées en RDC en 1976 et 2007, et au Gabon en 1994 et 1996.
Par ailleurs, il semblerait qu’une seule introduction de l’animal à l’homme soit à l’origine de cette épidémie. Toujours selon Mme Pannetier du Laboratoire P4 Jean Mérieux-Inserm de Lyon, les résultats obtenus montrent également que le virus à fièvre hémorragique Ebola circule plus largement en Afrique subsaharienne qu’on ne l’avait cru.