José Eduardo dos Santos a, dans son discours, promis de garantir "le respect des Droits de l'Homme et des libertés fondamentales (ainsi que) le droit de prendre part aux activités politiques et d'association".
Au pouvoir sans discontinuer depuis 36 ans, le président dos Santos, 73 ans, a aussi promis continuer d'utiliser l'énergie et le dynamisme de la jeunesse comme effet de levier pour bâtir une nation plus prospère, heureuse et juste", a-t-il lancé, laissant sceptiques les organisations de défense de la démocratie et des droits de l'Homme.
"Ceux qui ont défié le gouvernement ces dernières années ont été victimes d'assassinats, de disparitions, d'arrestations arbitraires et de torture", a accusé l'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International dans un communiqué publié à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance.
Actuellement, quinze jeunes gens sont en détention à Luanda depuis juin sans avoir été jugés, accusés de "rébellion" pour avoir pris part à une manifestation anti-Dos Santos.
Fin mai, le journaliste et militant des droits de l'homme Rafael Marques de Morais a été condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir diffamé des généraux.
"Le climat politique en Angola est clairement devenu plus malsain et paranoïaque au cours de cette année", a déclaré pour sa part Jeffery Smith, du Centre américain Robert F. Kennedy pour les droits de l'Homme.
M. Dos Santos inaugurait mercredi un nouveau parlement à l'occasion de la fête nationale.
Selon des membres de l'opposition, l'édifice a coûté 185 millions de dollars. Un budget qui fait grincer quelques dents alors que plus de la moitié de la population vit avec moins de 2 dollars par jour.
Avec AFP