Ils ont publié une déclaration commune dans laquelle ils exhortent également "tous les acteurs politiques " à " parvenir rapidement à un accord sur les conditions d'un processus crédible" et "transparent" .
La déclaration des envoyés spéciaux et représentants internationaux souligne "la nécessité de prendre sans tarder des mesures nécessaires afin de garantir un espace politique ouvert, la liberté des médias ainsi que la mise en place d'un cadre permettant une participation équitable de toutes les parties au processus électoral."
Ils insistent aussi sur "l'importance" d'organiser les "élections présidentielles et législatives dans les délais constitutionnels avec la participation de toutes les personnes éligibles". Ils ont parlé de "la portée historique" de ces scrutins dont l'enjeu est de réussir la première transition démocratique depuis l'indépendance du pays en 1960.
Les élections provinciales et locales doivent se tenir à partir d'octobre avant la présidentielle et les législatives, prévues pour novembre 2016.
Le climat est tendu dans le pays. L’opposition soupçonne le président Joseph Kabila de vouloir jouer la montre en vue de se maintenir à son poste au-delà de la fin de son mandat, alors que la Constitution lui impose d'abandonner ses fonctions fin 2016. M. Kabila a appelé au dialogue mais une grande partie de l’opposition n’en veut pas.