"La Cour prend l'affaire en délibéré pour l'arrêt à intervenir le 17 septembre", a déclaré, le colonel Ekofo.
Contrairement à la demande de la défense des accusés qui demande leur acquittement, arguant que le défenseur des droits de l’homme est décédé de "mort naturelle", le ministère public a, elle, affirmé sa conviction que "Chebeya a bel et bien été assassiné à l'inspection générale de la police entre 18h et 19h par torsion du coup par [Daniel] Mukalay et sa bande" le 2 juin 2010.
En première instance, colonel Mukalay avait été reconnu coupable d'avoir orchestré l'assassinat de Chebeya et de son chauffeur, Fidèle Bazana, et condamné à mort, .
En appel, le ministère public a requis la prison à vie pour les cinq accusés, rejoignant la demande des parties civiles, qui s'opposent à la peine de mort, et estiment que toute la lumière n'a pas encore été faite sur ce double crime.
Fondateur de l'ONG la Voix des sans-voix (VSV), devenu au fil des ans très critique vis-à-vis du président Joseph Kabila - au pouvoir depuis 2001-, Chebeya a été retrouvé mort le 2 juin 2010, après avoir été convoqué au siège de l'inspection générale de la police pour y rencontrer le général John Numbi, alors chef de la police.
Avec AFP
