Le pontife argentin sera en Arménie du vendredi 24 au dimanche 26 juin, et se rendra le samedi 25 tôt le matin au musée-mausolée de Tzitzernakaberd, principal mémorial consacré au massacre des Arméniens, selon le programme de la visite diffusé par le service de presse du Saint-Siège.
Ce déplacement devrait raviver les tensions avec la Turquie, qui n'avait déjà pas apprécié que le pape utilise, dans le cadre très solennel d'une célébration dans la basilique Saint-Pierre, le terme de "génocide" pour évoquer le massacre des Arméniens il y a un siècle.
Cela avait provoqué une dégradation des relations diplomatiques avec la Turquie, où le pontife argentin s'était pourtant rendu fin novembre 2014.
Quinze ans après la visite de Jean-Paul II en 2001 en Arménie, il s'agira aussi pour François d'une nouvelle visite dans un pays des périphéries de l'Europe où les catholiques sont très minoritaires, après l'Albanie et la Bosnie.
L'Arménie a été le premier pays à adopter le christianisme comme religion d'Etat en 301, et l'Eglise d'Arménie, une Eglise orthodoxe autocéphale, est encore largement majoritaire.
Après cette visite, le pape doit se rendre en juillet en Pologne à l'occasion des Journées mondiales de la jeunesse à Cracovie, puis en Géorgie et en Azerbaïdjan fin septembre-début octobre, et encore en Suède le 31 octobre pour participer, au côté des protestants, au lancement du 500ème anniversaire de la Réforme de Luther.
Avec AFP