La réunion "a été demandée par les Etats-Unis et le Japon" et elle prendra la forme de consultations à huis clos "dans la matinée" (heure de New York) entre les 15 pays membres, a précisé la porte-parole de la mission américaine auprès de l'ONU, Hagar Chemali.
Les Etats-Unis "ne sont pas en mesure de confirmer pour le moment qu'un essai a bien été mené", a-t-elle ajouté. Elle souligne cependant que Washington "condamne toute violation des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et appelle de nouveau la Corée du Nord à respecter ses obligations internationales et ses engagements".
La porte-parole n'a pas précisé l'horaire de la séance du Conseil, qui commence généralement ses travaux à partir de 10H00 (14H00 GMT).
La Corée du Nord a affirmé avoir mené mercredi son premier essai réussi de bombe à hydrogène, une revendication qui décuplerait, si elle était vérifiée, les enjeux autour du programme nucléaire nord-coréen.
Pyongyang a testé trois fois la bombe atomique A, qui utilise la seule fission, en 2006, 2009 et 2013, ce qui lui a valu plusieurs séries de sanctions de la part de l'ONU.
Plusieurs résolutions de l'ONU interdisent à Pyongyang toute activité nucléaire ou liée à la technologie des missiles balistiques.
Au sein du Conseil, la Chine, seule alliée de Pyongyang, tente régulièrement de protéger la Corée du Nord d'une condamnation ou de nouvelles sanctions tandis que Washington ne manque pas une occasion de dénoncer le régime communiste nord-coréen et ses violations des droits de l'homme.
Le Japon est entré au Conseil le 1er janvier comme membre non permanent et pour une mandat de deux ans.
La Russie pourrait aussi se montrer réticente à sanctionner durement le régime communiste de Pyongyang. Moscou avait estimé contre-productives des résolutions d'inspiration américaine passées en 2014 et 2015 par l'Assemblée générale de l'ONU pour condamner les violations des droits de l'homme commises par ce régime.
Chacun des trois précédents essais nucléaires nord-coréens, en octobre 2006, mai 2009 et février 2013, a conduit à un alourdissement des sanctions internationales, qui visent notamment des établissements financiers ou des entreprises liées aux activités nucléaires ou balistiques nord-coréennes.
Après le troisième essai en 2006, le Conseil de sécurité avait imposé des restrictions sur les transactions financières et le trafic maritime du pays.
Avec AFP