Le scrutin présidentiel devait se tenir le 7 novembre, un mois plus tôt que la première date avancée.
Mais le directeur des services électoraux de la Commission électorale du Ghana, Samuel Tettey, a annoncé qu'il pourrait se tenir à l'une ou l'autre date.
"Dans le cas où le 7 novembre est retenu, nous ferons avec. Si c'est plutôt le 7 décembre, nous ferons avec aussi", a-t-il déclaré mercredi lors d'une conférence de presse dans la capitale, Accra.
"L'une ou l'autre date est possible, mais nous travaillons à ce que l'élection se tienne le 7 novembre", a-t-il ajouté.
Cet imbroglio autour des dates du scrutin est né après que 56.000 noms aient été rayés des listes électorales, des électeurs ayant utilisé leur carte de sécurité sociale comme justificatif d'identité.
L'opposition s'est inquiétée de fraudes possibles, étant donné que ces cartes ne sont pas attribuées uniquement aux citoyens ghanéens.
Le New Patriotic Party (NPP) qui espère l'emporter sur le président John Dramani Mahama après son mandat de cinq ans, s'est plaint que les registres avaient été gonflés avec l'inscription d'étrangers ou de mineurs.
La Cour Suprême a ordonné la semaine dernière la suppression des 56.000 noms des listes électorales qui, selon la présidente de la Cour, Georgina Wood, étaient erronées dans leur forme actuelle.
Le processus de réinscription doit débuter lundi et devrait durer au moins 10 jours, selon M. Tettey.
Avec Afp