VOA : Pourquoi vous séparez d'Ansar Dine ?
Mohamed Ag Aharib : "Il faut reconnaître que depuis longtemps dans Ansar Dine, il y a des modérés qui condamnent une forme de radicalisme au sein du mouvement. Suite aux attaques des Islamistes dans le sud du Mali, la partie modérée a décidé de ne pas aller à la guerre. Cela nous a obligés à créer un mouvement, nous démarquer totalement."
Aujourd'hui, quelle est votre relation avec Iyad Ag Ahly ?
Mohamed Ag Aharib : "C’est la rupture, c’est le divorce si vous voulez, à cause de cette aventure. On lui reproche son côté radical. C’est notre leader depuis longtemps, c’est difficile, elle a été faite malgré lui, malgré nous. C’est dans l’intérêt de nos populations et de notre pays."
Certains soupçonnent la création de ce nouveau mouvement comme une tactique pour éviter les bombardements sur Kidal. Que répondez-vous ?
Mohamed Ag Aharib : "Non, ce dissidence existait depuis longtemps. Nous condamnons l’invasion du Sud du Mali. Les bombardements auront lieu mais il faut sauver ce qui peut être sauvé. Ce n’est pas dans l’intérêt de nos populations qui souffrent déjà."
Que revendiquez-vous pour l’Azawad ?
Mohamed Ag Aharib : "Notre plate-forme parle d’autonomie, pas d’indépendance."
Pourriez-vous vous réconcilier avec le Mouvement National de Libération de l’Azawad ?
Mohamed Ag Aharib : "Il est trop tôt pour en parler mais nous y travaillerons."
Mohamed Ag Aharib : "Il faut reconnaître que depuis longtemps dans Ansar Dine, il y a des modérés qui condamnent une forme de radicalisme au sein du mouvement. Suite aux attaques des Islamistes dans le sud du Mali, la partie modérée a décidé de ne pas aller à la guerre. Cela nous a obligés à créer un mouvement, nous démarquer totalement."
Aujourd'hui, quelle est votre relation avec Iyad Ag Ahly ?
Mohamed Ag Aharib : "C’est la rupture, c’est le divorce si vous voulez, à cause de cette aventure. On lui reproche son côté radical. C’est notre leader depuis longtemps, c’est difficile, elle a été faite malgré lui, malgré nous. C’est dans l’intérêt de nos populations et de notre pays."
Certains soupçonnent la création de ce nouveau mouvement comme une tactique pour éviter les bombardements sur Kidal. Que répondez-vous ?
Mohamed Ag Aharib : "Non, ce dissidence existait depuis longtemps. Nous condamnons l’invasion du Sud du Mali. Les bombardements auront lieu mais il faut sauver ce qui peut être sauvé. Ce n’est pas dans l’intérêt de nos populations qui souffrent déjà."
Que revendiquez-vous pour l’Azawad ?
Mohamed Ag Aharib : "Notre plate-forme parle d’autonomie, pas d’indépendance."
Pourriez-vous vous réconcilier avec le Mouvement National de Libération de l’Azawad ?
Mohamed Ag Aharib : "Il est trop tôt pour en parler mais nous y travaillerons."