"Nous n'avons pas fait assez pour empêcher ces outils d'être utilisés de façon malintentionnée (...). Nous n'avons pas pris une mesure assez large de nos responsabilités et c'était une grosse erreur. C'était mon erreur et je suis désolé", a-t-il prévu de dire, selon le texte de son intervention transmis lundi.
Le plus gros réseau social du monde se retrouve cloué au pilori pour avoir laissé fuiter les données personnelle de plusieurs dizaines de millions d'utilisateurs -- jusqu'à 87 millions selon Facebook -- qui sont arrivées entre les mains de l'entreprise d'analyse de données Cambridge Analityca (CA). Celle-ci a travaillé ensuite pour la campagne du candidat républicain Donald Trump à la présidentielle américaine de 2016.
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Facebook est aussi critiqué pour avoir servi sans s'en rendre compte de tremplin à une vaste opération de déstabilisation des élections américaines en 2016, attribuée par la justice américaine à la Russie dans le but d'aider Donald Trump à se faire élire.
M. Zuckerberg se présentera devant les parlementaires américains pour s'expliquer en personne pour la première fois.
Avec AFP