Elle a également estimé qu'il était "possible" que d'autres failles de sécurité soient découvertes.
"Nous n'étions pas assez concentrés sur la protection, les mêmes données qui vous permettent de vivre des expériences sociales peuvent aussi être utilisées de façon malveillante", a affirmé sur NBC Mme Sandberg, qui était restée muette depuis qu'a éclaté le scandale autour de la société de conseil britannique.
La firme a récupéré, via un questionnaire psychologique auquel ont répondu 270.000 membres de Facebook, les données de 87 millions d'utilisateurs, en 2014. Cela lui a permis de se constituer une précieuse base de données avant d'être embauchée par l'équipe de campagne Donald Trump pour la présidentielle américaine de 2016.
Facebook a appris en décembre 2015 que CA avait collecté des données et demandé qu'elles soient effacées, a précisé Sheryl Sandberg.
"Nous aurions dû vérifier", a-t-elle expliqué. "Nous avions des assurances juridiques de leur part qu'ils les avaient effacées. Ce que nous n'avons pas fait, c'est l'étape suivante, un audit, et nous essayons de le faire maintenant".
Elle a admis qu'il était "possible" de découvrir d'autres failles de sécurité dans la protection des données sur Facebook, a-t-elle admis, ajoutant: "c'est pour cela que nous faisons cet audit".
CA affirme ne pas avoir utilisé ces données dans le cadre de la campagne de M. Trump et les avoir effacées lorsque Facebook l'avait informé du fait qu'elles avaient été transmises sans autorisation.
Avec AFP