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Félix Tshisekedi annonce sa candidature pour diriger l’UDPS en RDC


Félix Tshisekedi annonce sa candidature, à Limete, Kinshasa, 10 mars 2018. (Facebook/Augustin Kabuya)
Félix Tshisekedi annonce sa candidature, à Limete, Kinshasa, 10 mars 2018. (Facebook/Augustin Kabuya)

Le fils du défunt opposant historique congolais a annoncé officiellement qu’il est candidat à la succession de son père à la tête de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

"J’ai vu ce parti naître. J’ai grandi en son sein et il est devenu ma famille idéologique… C’est pourquoi j’annonce aujourd’hui devant Dieu et toute l’opinion que je suis candidat pour remplacer notre père à tous comme président du parti", a déclaré Félix Tshisekedi, présentement secrétaire adjoint de l‘UDPS, devant ses partisans réunis à Limete, Kinshasa.

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L’aile de l’UDPS à laquelle il appartient , prévoit d’organiser un congrès extraordinaire du 30 au 31 mars prochain en vue des élections pour remplacer Etienne Tshisekedi dont le corps est toujours gardé dans une morgue à Bruxelles depuis son décès le 1er février.

Une autre aile a, elle, désigné en décembre dernier le Premier ministre Bruno Tshibala comme leader, créant une controverse.

Félix Tshisekedi a appelé les autres candidats à se faire connaître et à accepter un débat public.

L’annonce de sa candidature s’est faite au moment où un nombre de partis du Rassemblement, plateforme dont l’UDPS est membre, se retrouvent en Afrique du Sud autour d’une autre figure de l’opposition, Moïse Katumbi, en vue de soutenir ce dernier à la présidentielle prévue le 23 décembre 2018.

"C’est son droit. C’est la démocratie… Nous verrons plus tard comment régler le problème de la candidature de l’opposition. Mais personne n’a en ce moment le droit d’interdire qui que ce soit à annoncer sa candidature la magistrature suprême", a affirmé Félix Tshisekedi.

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La RDC en crise pour la non-tenue des élections est secouée par des manifestations interdites réprimées les forces de sécurité, avec un bilan de 18 morts en trois morts, selon les organisateurs et l’ONU. Le bilan n’est que de deux morts, selon le gouvernement.

Le président Joseph Kabila dont le mandat a expiré le 19 décembre 2016 ne peut plus, selon la Constitution, se représenter pour avoir déjà fait plus de deux mandats à la tête du pays.

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L’opposition l’accuse des manœuvres pour rester au pouvoir. Elle l’accuse aussi d’avoir torpillé un accord politique conclu le 31 décembre 2016 qui prévoyait les élections en décembre 2017, échéance non tenue, non plus.

La présidentielle couplée aux législatives et locales devra se tenir au 23 décembre 2018, selon un calendrier publié par la Commission électorale nationale indépendante.

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