"Nous avons déclaré formellement la fin de l'épidémie de méningite", a annoncé mercredi à la presse dans Abuja le ministre nigérian de la Santé, Isaac Adewole.
"Au total, 14.518 cas suspects de méningite ont été recensés dans 25 Etats (du pays), ayant causé la mort de 1.166 personnes", a précisé dans un communiqué le Centre national de surveillance des maladies (NCDC).
Plus tôt cette semaine, le NCDC avait annoncé avoir restreint ses opérations d'urgence liées à l'épidémie en raison d'un déclin dans le nombre de nouveaux cas.
C'est la première fois qu'une épidémie du virus de la méningite de souche C était déclarée dans le pays.
Les premiers cas d'infection avaient été rapportés en novembre 2016 dans l'Etat de Zamfara. Puis la maladie s'est propagée dans 22 autres Etats avant que les autorités ne lancent une campagne de vaccination massive dans ce pays de 190 millions d'habitants, le plus peuplé d'Afrique.
La méningite à méningocoques est causée par différents types de bactéries, dont six peuvent causer des épidémies. Il se transmet par la toux et les éternuements, notamment dans les zones surpeuplées où existe une forte promiscuité entre les habitants.
La maladie provoque une inflammation aiguë des couches externes du cerveau et de la moelle épinière, les symptômes les plus courants étant la fièvre, les maux de tête et la raideur du cou.
Les épidémies de méningite ne sont pas rares au Nigeria, qui se situe sur la "ceinture de la méningite" qui court du Sénégal à l'Ethiopie.
En 2015 déjà, plus de 13.700 personnes avaient été infectées et plus de 1.100 étaient mortes lors d'une flambée de l'épidémie au Nigeria et au Niger voisin.
Avec AFP