Cet accord "mettra fin aux blocages au sein d'Air Madagascar" a indiqué le nouveau président du conseil d'administration, Léon Rajaobelina, qui précise cependant que les vols de la compagnie ne vont pas immédiatement reprendre leur cours normal.
"Tous les personnels reprendront le travail, mais on ne peut pas commettre l'erreur de faire décoller les avions dès demain ou après-demain" a-t-il ajouté insistant sur la nécessité d'une "vérification de l'état des avions pour la sécurité des passagers".
Cet accord intervient, neuf jours après la nomination par le gouvernement malgache d'un nouveau conseil d'administration et la démission du directeur de la compagnie aérienne nationale Air Madagascar.
Rado Rabarilala, un des meneurs de la grève a présenté ses excuses auprès des usagers de la compagnie et des agences de voyage.
"Nous avons déjà envoyé des lettres d'excuse auprès des agences de voyage et à tous ceux qui ont été gênés par ces grèves" a-t-il indiqué.
Cette grève avait entraîné l'annulation de plus de 50% des vols et avait lourdement pénalisé l'industrie touristique du pays.
"C'est un accord grandiose", s'est réjoui Eric Koller, le président de l'office national du tourisme à Madagascar qui estime que les acteurs du secteur du tourisme ont enregistré des pertes "allant de 50 à 60%".
Trois cents employés, sur les 1.200 d'Air Madagascar, étaient en grève depuis le 15 juin et le mouvement social s'était intensifié après le licenciement et la convocation au tribunal des meneurs et leaders syndicaux.
Avec AFP