Sur les six points de revendications, il y a eu deux accords partiels sur les salaires et les indemnités. Il y a eu quatre accords totaux sur les questions institutionnelles après des échanges avec le gouvernement.
Les magistrats maliens retrouvent en fin le chemin des tribunaux. Siaka Coulibaly, vice-président du Syndicat Libre de la Magistrature (Sylima), explique que " un accord sur le salaire et un accord sur plusieurs indemnités" ont été signés.
Pendant un mois, les magistrats ont participé à des assemblées générales et des rencontres avec les couches de la société malienne. Pour Moussa Guindo, magistrat gréviste, "on a négocié jusqu'au bout, nous avons mené cette grève pour la population malienne".
Pour le secrétaire aux relations extérieures du Syndicat autonome de la magistrature (Sam), il y a des avancées, qui permettent d’aller à la levée du mort d’ordre de grève illimitée.
Si la joie était visible sur les visages des magistrats de Bamako, dont la plupart étaient pressés pour la reprise, les magistrats de l’intérieur du pays n’ont pas caché leur mécontentement, parce que la grève n’a pas pris en compte leurs préoccupations.
La grève des magistrats a duré un mois, avec des nombreuses conséquences sur le plan économique, social et même juridique car plusieurs prisonniers arrêtés n’ont pu être déférés à temps faute de juge.
Kassim Traoré, correspondant à Bamako