"L'impact financier potentiel est important, nous devons donc être responsables et agir maintenant pour protéger au mieux Arsenal de ce qui pourrait arriver dans les mois à venir. Ce qui est clair, c'est que c'est l'une des périodes les plus difficiles de notre histoire de près de 134 ans", a indiqué le club dans un communiqué.
"Notre équipe de direction s'est portée volontaire pour renoncer à plus d'un tiers de ses revenus au cours des 12 prochains mois," est-il précisé.
La Premier League est suspendue depuis la mi-mars dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie de coronavirus.
Arsenal, qui a présenté une perte globale de 27 millions de livres pour la saison 2018-19, est en course pour une perte plus énorme encore cette année en raison de l'arrêt total des compétitions.
Une impossibilité de conclure la saison pourrait coûter jusqu'à 1 milliard de livres aux clubs de Premier League.
Les clubs du championnat anglais ont demandé un effort aux joueurs, à travers une réduction de 30% de leurs revenus mais aucun accord n'est encore intervenu au club d'Arsenal.
"Au cours des 10 derniers jours, nous avons eu des discussions avec eux au sujet des défis financiers potentiels à venir et de la façon dont nous les planifions actuellement", explique le communiqué. "Ce sont des conversations productives et continues sur la façon dont nos joueurs pourraient soutenir leur club de manière appropriée."
Selon certaines informations, les joueurs d'Arsenal ont rejeté une proposition de réduction de 12,5% de leur salaire annuel, préférant plutôt reporter une plus grande proportion des revenus jusqu'à la fin des mesures de confinement.
Malgré les inquiétudes financières, le club londonien a confirmé qu'il n'aurait pas recours aux aides publiques et que tout le personnel non-joueur recevrait l'intégralité de son salaire.
Face aux critiques, Liverpool, Tottenham et Bournemouth ont fait marche arrière sur leurs plans d'utiliser le programme de sauvegarde de l'emploi du gouvernement, qui garantit 80% des salaires du personnel jusqu'à un maximum de 2500 livres par mois.