L'objectif du forum était, selon les organisatrices, d’encourager le leadership féminin pour des actions plus fortes afin de booster les potentialités des femmes, seul moyen, pour elles, de réduire les inégalités entre les genres.
Les enjeux et défis de l'implication des jeunes femmes dans la redynamisation du mouvement associatif en Afrique de l'Ouest étaient au centre des débats.
Deux jours durant, les travaux ont porté sur la validation du manuel de procédure, l'adoption du plan triennal du réseau et la recherche de solutions pour mettre fin aux violences dont sont victimes les femmes au sein de l'espace Cédéao.
Le Bénin s’est, à travers Amal Okoche, félicité de la tenue de ce forum qui aura, selon elle, comblé les attentes.
Malgré les difficultés que rencontrent les mouvements associatifs, Thombiano Valérie a estimé qu’au Burkina Faso, son pays, le ciel pourrait s'éclaircir si les femmes prennent conscience du pouvoir qu'elles possèdent.
Par contre, au Sénégal, il y a des inquiétudes sur les violences faites aux femmes qui prennent des allures dangereuses et qui semblent se confondre dans le quotidien des Sénégalaises, a fait remarquer Zipporah Ndioune, la vice-présidente du ROAJELF-Sénégal.
La Guinée partage les mêmes craintes surtout que dans ce pays ce sont les jeunes filles qui sont exposées aux violences de toutes sortes, selon Guilavogui Charlotte, participante venue de Conakry.
La rencontre de Cotonou a-t-elle comblé les attentes ? C'est une réponse à laquelle pourrait répondre chaque pays participant à travers la mise en œuvre des stratégies pour le rayonnement et l'épanouissement des femmes qu'elles soient urbaines ou rurales.
Reportage Ginette Fleure Adandé à Cotonou pour VOA Afrique
