Cette tradition met en danger les femmes au Bénin.
Selon le gardien de la tradition, Bel Abel Sodjo, ''une épouse porte en elle les germes de la survie ou de la destruction de son foyer".
Pour Marielle Degboé, qui se bat depuis plus de dix ans pour le respect et l'épanouissement des droits de la femme, cette tradition est une aberration qui ne peut plus être tolérée en 2017.
"C'est une pratique qui porte atteinte à la vie de la femme", souligne-t-elle à VOA Afrique, rappelant que la "vie des enfants n'est pas épargnée", et qu'ils subissent les conséquences des meurtres.
Alain, directeur d'école primaire, explique qu'au sein de son foyer, la tradition n'a aucun poids et ne peut le transformer en ''un tueur silencieux''.
Karen Ganye, sociologue, espère que les traditions deviennent plus "humaines". "C'est violer les droits des femmes, cela ne tient pas compte des droits de la femme", explique-t-elle.
Le phénomène des ''femmes minées'' est toujours en pleine expansion au Bénin.
Ginette Fleure Adandé, correspondant à Cotonou