Avec 1,92 enfant par femme, contre 1,96 en 2015 et 2,01 en 2014, les Françaises continuent année après année d'être en tête du classement, selon les chiffres publiés mercredi par l'Office européen des statistiques.
Elles sont suivies par les Suédoises (1,85), les Irlandaises (1,81), les Danoises et les Britanniques (1,79 chacune), selon Eurostat.
En Allemagne, l'office allemand des statistiques Destatis a pour sa part annoncé une hausse du taux de fécondité en 2016 à 1,59 -au plus haut depuis 1973- surtout grâce aux mères étrangères dans la foulée d'un afflux historique de migrants.
Dans l'Union Européenne, le taux de fécondité moyen s'est élevé en 2016 à 1,60 enfant par femme, selon Eurostat, un chiffre qui reste inférieur à celui du niveau de renouvellement de la population dans les pays développés (2,1), c'est-à-dire le nombre moyen de naissances par femme nécessaire pour maintenir constante la taille de la population en l'absence de toute migration.
Les pays du sud de l'Europe enregistrent les taux les plus faibles, Espagne et Italie d'abord (1,34 chacun), suivis du Portugal (1,36), de Chypre et Malte (1,37 chacun) et de la Grèce (1,38).
La Pologne se glisse dans ce classement des taux de fécondité les plus faibles, avec un taux de 1,39.
En moyenne dans l'UE, les femmes qui ont donné naissance à leur premier enfant en 2016 étaient âgées de 29 ans.
C'est en Bulgarie (26 ans) et en Roumanie (26,4) qu'elles ont été les plus jeunes et en Italie (31 ans) les plus âgées.
Dans toute l'UE, environ 5% des naissances de premiers enfants sont survenues chez des femmes de moins de 20 ans et environ 3% chez des femmes de 40 ans ou plus.
Eurostat souligne par ailleurs que 80,0% des 5,148 millions de bébés nés en 2016 étaient des premiers ou deuxièmes enfants.
Avec AFP